Les programmes d'auto-exclusion ont reçu un accueil mitigé dans les provinces, les gens ayant souvent mis en doute leur efficacité. Récemment, les soupçons communs quant à leur impact positif discutable se sont avérés exacts grâce à la découverte de personnes dépendantes du jeu qui parvenaient encore à se rendre aux machines à sous dans les établissements de l'UE. les casinos terrestres dans l'ensemble de l'Ontario.
Société des loteries et jeux de l'Ontario est le leader dans ce domaine et, en tant que tel, son objectif principal est de fournir la protection nécessaire à chacun de ses joueurs dans le besoin. Lorsqu'une personne participant à des activités de jeu remarque assez souvent il existe un modèle de comportement, Des mesures pourraient être prises. Les programmes d'auto-exclusion ont été inventés dans ce but précis.
Brèche dans le système
Toutefois, il s'est avéré récemment que les joueurs pouvaient toujours entrer dans les casinos en dur de la province, car l'accès ne leur a pas été refusé. Ces révélations ont été faites au cours d'une enquête menée par l'émission de télévision The Fifth Estate. Les casinos supervisés par Société des loteries et jeux de l'Ontario sont censés refuser l'accès à toutes les personnes répertoriées dans le système.
Joe Frieri est l'un des participants au programme, qui a pris la décision délibérée de limiter le temps qu'il passe dans un casino et d'abandonner les activités de jeu. Ce qui l'a poussé à prendre cette décision, c'est le fait qu'il n'y a pas eu de changement dans sa vie. CA$300 000 qu'il a réussi à brûler avant 2008. C'est à ce moment-là qu'il s'est inscrit pour la première fois au programme d'auto-exclusion, car il ne parvenait pas à contrôler ses envies de jouer.
Cependant, le programme n'a pas atteint cet objectif. Dans ses moments de faiblesse, Frieri se retrouvait à l'entrée du casino, où aucune question n'était posée sur ses éventuelles tendances à la dépendance au jeu. Cela s'est produit à plus de dix reprises en l'espace de six mois, ce qui a renforcé l'idée que le programme est sujet à des violations graves. Ironiquement, la seule fois où le programme a semblé fonctionner, c'est lorsqu'on lui a offert une carte de fidélité pour ses visites fréquentes.
L'opinion publique sur ces programmes
La reconnaissance faciale est la méthode actuellement utilisée par le programme, car elle est censée empêcher les joueurs de jouer malgré l'interdiction de casino qu'ils se sont imposée. Au cours des dernières années, les personnes dans la province de l'Ontario ont appris à mieux connaître le programme et nombre d'entre eux ont exprimé leur opinion personnelle quant à son efficacité.
Il faut tenir compte du fait qu'il existe des personnes sujettes à des dépendances et à des comportements autodestructeurs tels que la consommation d'alcool et de tabac, mais les magasins qui proposent ces produits n'ont jamais mis en place de tels programmes. La seule façon d'imposer des restrictions dans ce secteur est d'interdire la promotion. Cependant, les fumeurs et les alcooliques n'ont pas besoin de voir une publicité pour savoir qu'ils doivent se procurer le poison de leur choix. Au cours des six dernières années de fonctionnement du programme, un certain nombre d'acteurs ont a tenté de poursuivre OLG pour l'échec du programme.
Le leader du jeu doit examiner de près ses méthodes de travail et s'assurer qu'elles sont à la hauteur des attentes des joueurs. Entre-temps, la Nouvelle-Écosse est une province qui tente activement d'améliorer son programme d'auto-exclusion, par le biais d'un amendement permettant aux personnes de s'inscrire sur la liste pour une durée limitée. Cette mesure pourrait être qualifiée de délicate, car les joueurs qui luttent contre leur dépendance au jeu recevront essentiellement la permission d'entrer à nouveau dans un casino, quelle que soit la durée de l'exclusion. s'ils ont ou non complètement guéri de leurs tendances au jeu compulsif.
Ils seront laissés à eux-mêmes lorsqu'il s'agira de prendre la décision de se réinscrire ou non. Le public peut donner son avis sur les changements via le site web plateforme en ligne spécialement conçu pour faciliter le processus de collecte d'informations. Quelque 2 000 personnes participent à ce programme à l'heure actuelle, ce qui place la province de la Nouvelle-Écosse à peu près au bas de la liste des provinces canadiennes.
